Last night I dreamt I went to Manderley again...
A Monte-Carlo, une jeune demoiselle de compagnie timide fait la connaissance du beau et très riche veuf Maximilien de Winter qui l'épouse et l'enlève ainsi à une vie monotone de domestique à qui l'ont daigne faire la causette.
Après quelques semaines hydilliques sur la Riviera, Maximilien ramène sa jeune épouse à Manderley, sa belle et grande propriété anglaise.
Manderley, c'est le Pemberley des années 30, Maximilien de Winter est sans nul doute un Gentleman aussi charismatique que Darcy, sauf que sa jeune épouse est tout sauf une Elizabeth Bennet qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Même les domestiques ont plus de caractère qu'elle.
Elle est timide, gauche, maladroite, mal fagottée et ne sait rien faire des taches qui incombent à une femme de son rang. Elle est aussi effacée qu'un trait de craie sur un tableau peut l'être à la fin d'un cours.
Et comment faire sans Rebecca, la parfaite première épouse disparue 10 mois plus tôt dans le naufrage de son voilier. Rebecca qui est partout, etouffante à chaque page.
Elle est dans le fauteuil du petit salon, dans l'aménagement des partères de fleur des jardins. Elle est dans chaque pensée des voisins à qui il faut rendre visite, elle est dans les menus que l'héroïne ne sait pas composer, elle est dans les reflets des verres en cristal et des couverts en argent.
Elle est surtout trop présente dans le coeur de Mrs Danvers, la gouvernante qui l'a connu depuis toute petite et qui mène une guerre de position sans failles à la nouvelle Mrs de Winter. Mrs Danvers, toute de noire vétue, à le don de faire peur autant à l'héroïne qu'au lecteur ou au spectateur du film d'Alfred Hitchcock.
Ca ne se voit peut-être pas mais Mrs Danvers est plus effrayante que Belfegor et qu'un gang de pin-up qui a vu des bas coutures en solde au fond d'un bac chez Monop'
Commence alors une longue série de questions. Comment va t'elle réussir à se défaire de l'affreuse Mrs Danvers ? Réussira t'elle à supplanter Rebecca dans les coeurs des gens des environs et surtout, pourquoi Max s'est si vite remarié avec une personne aussi insignifiante qu'elle après avoir vécu des années auprès de la parfaite Rebecca ? Comment peut il sincèrement aimer une femme si effacée et gauche après avoir aimé Rebecca, prototype de femme parfaite ? L'héroïne elle même vient à en douter et on ne peut que craindre le pire quant aux véritables motivations de Maximilien.
C'est la première fois que je lis Rebecca et c'en est de même pour Daphnée du Maurier et j'ai été surprise par la fluidité du texte. L'héroïne n'a pas de nom et je défie quiconque de ne pas s'identifier à elle, de ne pas craindre pour sa vie à chaque page dès qu'elle arrive à Manderley. Cela dit, j'ai vu il y a 6 ou 7 ans le film d'Alfred Hithcock et je crois qu'il m'a fait bien plus peur que le film. Sans doute parce que Mrs Danvers y est trés présente et que chacune de ses apparitions à l'écran fait froid dans le dos.
Alors voilà, on dirait que c'est l'été, qu'il ferait chaud, que je partirais bientôt en Italie et que toi qui glandouille tranquillement en attendant de reprendre une vie normale, tu lirais Rebecca et même tu chercherais le film ( Il est sur youtube en V.O). Oui ça a l'air vieux et moisi, mais en fait pas du tout. Ca fait beaucoup plus peur que Meurtre à la Saint Valentin 14.
Après quelques semaines hydilliques sur la Riviera, Maximilien ramène sa jeune épouse à Manderley, sa belle et grande propriété anglaise.
Manderley, c'est le Pemberley des années 30, Maximilien de Winter est sans nul doute un Gentleman aussi charismatique que Darcy, sauf que sa jeune épouse est tout sauf une Elizabeth Bennet qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Même les domestiques ont plus de caractère qu'elle.
Elle est timide, gauche, maladroite, mal fagottée et ne sait rien faire des taches qui incombent à une femme de son rang. Elle est aussi effacée qu'un trait de craie sur un tableau peut l'être à la fin d'un cours.
This Madam, is Manderley
Et comment faire sans Rebecca, la parfaite première épouse disparue 10 mois plus tôt dans le naufrage de son voilier. Rebecca qui est partout, etouffante à chaque page.
Elle est dans le fauteuil du petit salon, dans l'aménagement des partères de fleur des jardins. Elle est dans chaque pensée des voisins à qui il faut rendre visite, elle est dans les menus que l'héroïne ne sait pas composer, elle est dans les reflets des verres en cristal et des couverts en argent.
Elle est surtout trop présente dans le coeur de Mrs Danvers, la gouvernante qui l'a connu depuis toute petite et qui mène une guerre de position sans failles à la nouvelle Mrs de Winter. Mrs Danvers, toute de noire vétue, à le don de faire peur autant à l'héroïne qu'au lecteur ou au spectateur du film d'Alfred Hitchcock.
Ca ne se voit peut-être pas mais Mrs Danvers est plus effrayante que Belfegor et qu'un gang de pin-up qui a vu des bas coutures en solde au fond d'un bac chez Monop'
Commence alors une longue série de questions. Comment va t'elle réussir à se défaire de l'affreuse Mrs Danvers ? Réussira t'elle à supplanter Rebecca dans les coeurs des gens des environs et surtout, pourquoi Max s'est si vite remarié avec une personne aussi insignifiante qu'elle après avoir vécu des années auprès de la parfaite Rebecca ? Comment peut il sincèrement aimer une femme si effacée et gauche après avoir aimé Rebecca, prototype de femme parfaite ? L'héroïne elle même vient à en douter et on ne peut que craindre le pire quant aux véritables motivations de Maximilien.
C'est la première fois que je lis Rebecca et c'en est de même pour Daphnée du Maurier et j'ai été surprise par la fluidité du texte. L'héroïne n'a pas de nom et je défie quiconque de ne pas s'identifier à elle, de ne pas craindre pour sa vie à chaque page dès qu'elle arrive à Manderley. Cela dit, j'ai vu il y a 6 ou 7 ans le film d'Alfred Hithcock et je crois qu'il m'a fait bien plus peur que le film. Sans doute parce que Mrs Danvers y est trés présente et que chacune de ses apparitions à l'écran fait froid dans le dos.
Alors voilà, on dirait que c'est l'été, qu'il ferait chaud, que je partirais bientôt en Italie et que toi qui glandouille tranquillement en attendant de reprendre une vie normale, tu lirais Rebecca et même tu chercherais le film ( Il est sur youtube en V.O). Oui ça a l'air vieux et moisi, mais en fait pas du tout. Ca fait beaucoup plus peur que Meurtre à la Saint Valentin 14.