C'est pas parce que j'écoute Philippe Katerine que je ne veux plus jamais travailler
Or donc, je ne travaille pas.
Si tu n'as pas twitter mon gentil lecteur, tu en es resté à ce billet plein de promesses et de perspectives d'avenir ensoleillées dans lequel j'affichais un sourire radieux parce que j'avais trouvé non pas un, mais deux boulots. Parce que , OUI, ma persévérance et mon travail avaient payés et que moi aussi j'allais faire partie de ce cercle fermé de gens qui côtisent pour la retraite.
Back in August 2010, life was a fucking dream and like the fashionitas of the web say, I was on the motorway to success. Think of it my littles darlings, I even possess a very not cheap at all bag of real leather! I'm not one of these pouffy that buy fake vuitton bag on the black-market!
Or donc, les deux boulots de rêves qui allaient faire de moi une jeune personne cool qui est payée pour donner son avis sur des bars branchouilles et pour aller à des vernissages d'expo en laissant sa carte ,semblent avoir totalement disparu de la surface de la terre. Ce qui me fait dire que la théorie de Nicolas Sarkozy en matière de promesses s'est bien généralisée parce que même les gens de gauche l'utilisent.
Or donc je me retrouve la tête dans l'eau parce que je me suis fait entubée. On m'a dit qu'on m'aimait, que j'étais belle, rafinée, élégante et totalement fuckable pour ces postes. Mes amis et ma famille étaient du même avis. ( Oui on a tous des amis qui disent " Ma chérie, ce boulot est fait pour toi ", ça ne sert à rien de le nier). Et puis discrètement, on m'a fait savoir qu'on n'était pas prêt à s'engager, que tout était allé un peu trop vite entre nous ou qu'on allait voir d'autres gens et que si j'avais une ouverture avec quelqu'un d'autre...
Enfin bref. L'hiver arrive, il fait froid, j'habite toujours chez ma mère et pour parachever ce tableau qui fleure bon la misère noire et la fin sordide de Gervaise Coupot, je n'arrive pas à dépenser un bon cadeau chez Spartoo. ( C'est franchement moche ce site)
Hier j'ai commencé lentement mais surement à vendre mon âme au diable. C'est à dire à des gens qui gagnent de l'argent et bossent pour une grosse multinationale. J'ai pris cette décision après avoir revu des gens du lycée qui bossent pour des grandes entreprises et qui m'ont fait rêvé en parlant de primes, de bonus, de tickets-restaurants et de 1600 euros nets par mois. Imaginez dans ce rôle le garçon sympa mais pas futé qui a eu a coeur de retaper sa seconde et sa terminale, mélangez ça au fait que... Humpf, restons polis... et vous aurez une bonne idée de l'état larvaire qui était le mien la semaine dernière.
Voilà, voilà.
Je songe sérieusement à m'acheter une nouvelle vie pour avoir des trucs à raconter. ( Ah si je crois que Phylis va aller en prison parce qu'elle a tué Drucilla)(ou quelque chose comme ça)